La sortie en falaise du mois de Mars a été reportée deux fois (une fois pour le contest et une fois pour cause de météo pourrie) mais nous y sommes enfin arrivés !
Le dernier dimanche de Mars, 7 motivés se sont levés à l’heure (c’est-à-dire une heure plus tôt que la veille Oo) et se sont répartis dans deux voitures pour partir à l’aventure dans la brume et le froid… direction Pont de Barret !
Mais au parking, ces pauvres bêtes regardaient Julie avec des yeux de chiens battus, regrettant déjà l’abri de leur voiture et la chaleur de leur couette. “Bon allez ! Mes Lapins ! On monte à la falaise, quand même, voir si le rocher est épargné par l’humidité. Là-haut on verra bien ce qu’on fera. Au pire ça nous aura réchauffé et fait marcher…”
Enfin au bout de la gentille marche d’approche du site, la troupe était un peu réchauffée par l’exercice, en effet… alors on n’a pas trainé pour enfiler les baudriers et trouver des voies qui conviendraient à chacun. Mais le vent, l’humidité, le froid ont fait des deux premières ascensions un calvaire d’onglées et de sensations désagréables voire douloureuses. Surtout pour Mathias, qui n’avait prévu qu’un short troué et aéré… mais c’est une autre histoire.
Alors que Julie se rendait à l’évidence qu’elle ne pourrait pas tenir plus longtemps son troupeau dans ce froid pinçant, et qu’elle avait déjà probablement perdu un ou deux orteils dans ses Five Fingers, le Soleil a fait son apparition, instantanément chaud !
Waow ! Juste à temps ! Même les hirondelles sont sorties et le vent est devenu agréable : “Vincent ! Regarde autour de toi, toutes ces hirondelles ! Tu voles avec elles ! Profite ! C’est ça le bonheur !!!” “Brigitte, tu sens le vent dans tes cheveux ?! Ce n’est pas ça la joie ?!” Bon, il faisait beau, mais Julie est aussi devenue pénible dans le même temps…
Bilan des performances :
– Thomas, un lendemain de fiesta et n’ayant dormi que 3 heures a enchainé un 7b qu’il avait déjà travaillé autrefois ; et il a bien bougé dans le niveau supérieur
– Mathias, nullement impressionné par son jeune acolyte, lui a montré ce que valent les vieux de 1988 comme lui dans son 6c d’échauffement… Sans faire exprès il a même réalisé un 7a ! Quelle nonchalance !
– Mael était à deux doigts d’enchainer un 6a+ avec un passage délicat sur une grosse inversée, un peu morpho. Il a tout de même pu réaliser tous les mouvements en moulinette.
– Brigitte s’est fait plaisir dans le 5c+ et a réussi à venir à bout du 6a+… tout cela en moulinette : on ne se refait pas !
– Michel a prouvé qu’il était très à l’aise en dalle et en fissures dans deux 5c+ qu’il a enchainés, mais se laisse impressionner par un 6a en léger dévers…
-Vincent a enchainé au 1er essai son tout premier 6a. Bienvenue dans le monde merveilleux du 6ème degré ! Dommage que le à vue ait été rendu impossible par une légère crainte du vol… Mais nous allons y remédier… Gnak gnak 🙂