Dimanche 6 mars – récit d’une épique bataille.
7h : Malgré de fortes pertes dans nos rangs dues à une épidémie de maladie tropicale [une angine nous prive d’Antonia], les troupes minéraliennes se mobilisent aux aurores et entament leur périlleux voyage vers le Grand Nord [Villefontaine].
8h : Nous sommes assaillis par une tempête de neige, nous forçant à ralentir notre progression. Je crains que les vivres ne viennent à manquer. Survivrons-nous à la fureur des éléments ?
9h : Nous sommes arrivés à bon port après quelques méandres dans ce territoire labyrinthique et hostile [on s’est un peu perdus]. Les autochtones, admirant notre courage d’être venus de si loin, nous offrent du ravitaillement [à l’inscription, chacun reçoit un paquet de bonbon].
10h : La bataille a commencé. Émilien commence par le bloc, les autres par la difficulté. Tout se passe bien et tous les minéraliens se battent comme des lions et avancent vaillamment. Notre régiment est exemplaire, tant par sa stratégie [chacun gère correctement sa compét] que par son courage.
Au centre et sur l’aile droite, les poussines se font remarquer par leur valeur en réalisant un carton plein [4 voies sur 4]. Je leur tire l’oreille pour les féliciter. La général(e ?) Mathilde fait presque aussi bien, mais trébuche sur un affût abandonné et laisse s’échapper quelques ennemis [3 voies sur 4, la quatrième jusqu’à l’avant dernière prise]. Chez les benjamins, la lutte est féroce. Les vieux grognards de Jules luttent mais l’ennemi est en surnombre et déborde cette unité d’élite. Pour le grenadier Tommy, tout se passe bien jusqu’à ce qu’il se retrouve face à un grand fleuve d’une largeur telle que le pont d’Arcole n’aurait suffi à l’enjamber. Un seul concurrent y parviendra [Tommy chute dans la voie 4, comme quasiment tous les benjamins, à un grand jeté qu’un seul grimpeur passera].
Sur l’aile gauche, le Maréchal Émilien réussit une belle percée [5 blocs sur 6] mais les pertes sont importantes [9 essais, 2 de plus que celui qui est juste devant lui au classement bloc]. Un petit cours de tactique s’avérera sans doute nécessaire à l’avenir [lecture et optimisation en bloc].
Midi : Entamés par la première moitié du combat, nos troupes se reposent, rechargent leurs armes et vident joyeusement les chariots du Ravitaillement.
13h : Les combats reprennent déjà et après une rapide remotivation des troupes, notre régiment remonte en première ligne pour affronter le feu ennemi.
Cette fois, presque toutes nos troupes sont sur l’aile gauche tandis que le Maréchal Émilien contient seul l’avancée ennemie au centre et sur l’aile droite.
Du côté des poussines, une partie des troupes connait un engagement difficile. Je rattrape le régiment et parvient à regonfler le moral défaillant, relançant les soldats dans le feu du combat. Finalement, tout se passe bien et c’est triomphantes que nos soldates rentrent à la caserne et se préparent aux combats futurs [Lodie et Louna sont qualifiées en finale].
En benjamins, Jules défend son honneur et arrache de nombreux étendards à l’ennemi, lui permettant de sortir la tête haute à la 8ème place de la compétition. Le grenadier Tommy mène un combat académique digne de l’école de Brienne et réalise 5 blocs en 6 essais.
En microbe, la générale Mathilde réalise 4 blocs en 4 essais, sortant de l’escarmouche la tête haute avec une belle deuxième place en bloc. En microbe toujours, le Maréchal Émilien fait mouche à chaque coup de canon et repars avec 3 voie sur 4, 1er ex æquo.
Chez les microbes, nous repartirons donc avec deux médailles prestigieuses, Chevaliers d’Argent de la Légion d’Honneur [ils montent sur la deuxième marche du podium].
15h : Après un (pas si bref) interlude dans la bataille, nos troupes d’élite se présentent face à l’ennemi pour l’ultime phase de la bataille. En benjamin, la surprise est crée dès le début, avec une voie très vite sortie. La charge de cavalerie de Tommy ne parviendra pas à percer les lignes adverses, et il repars avec une 5ème place et une énorme motivation pour les combats futurs.
En poussine, l’adjudante Lodie mène une belle bataille, menant ses troupes telle Masséna à Austerlitz. Elle ne lâche rien, s’enfonce de plus en plus loin dans les rangs ennemis, renversant prise après prise les défenses de l’adversaire, mais se fait arrêter, à deux prises du drapeau ennemi, par une ultime ligne de défense. C’est au tour de l’amirale Louna de s’élancer. Elle monte, vibre, se bat, crie, jette toutes ses forces dans la bataille, encouragée par un public conquis, et tombe finalement tout en haut, la main sur la prise finale. A noter que les autres challengers se sont toutes laissées arrêtées par les douves adverses [la troisième dégaine]. Une fois encore, l’Histoire retiendra que nos deux poussines sont des guerrières d’exceptions, à l’avenir radieux.
17h : Après une longue cérémonie protocolaire pendant laquelle nos troupes auront gagné un butin important, nous reprenons la route du pays. La météo est plus clémente qu’à l’aller. Si ce n’est la nuit qui nous surprend en pleine campagne et les loups qui rôdent dans le rude hiver drômois, nous n’avons rien eu à signaler et avons regagné sain et saufs nos casernements.
Soldats, je suis fier de vous !